Skopas Night : Une soirée de trop ?

A peine le grand week end de Hambourg passé d'une semaine , et sans plus de réflexion , guidé comme souvent par mon instinct, comme si je n'étais jamais assez rassasié de rencontres et de nouvelles sensations, je décidais d'aller en Suisse , près de Luzerne pour la nuit "Skopas" .
Pourtant je ne la cacherai pas davantage ma première impression fut de me dire "qu'est ce que je peux bien faire ici ?!".
Une pluie battante , une triste et grise Banlieue, traversée par une bruyante autoroute, une chambre d'hôtel large comme une cabine de douche et la boite de nuit bien que de bel aspect entourés de bâtiments industriels aussi peu avenants que la voie ferrée toute proche, alors que les image du "Viscose" me laissai davantage espérer à une espèce de château gothique .
Pourtant passé les lourds rideaux de velours qui en cachent l'entrée le lieu ne manque pas de classe. L'accueil est courtois et l'organisation soignée.
C'est le concept du grands repas entre convives fétichistes qui avait cette fois éveillé mon intérêt comme une expérience nouvelle, mais rarement repas ne me paru plus long .
Je me trouvai seul en effet et sans doute le seul français à une table exclusivement composée de couples germanophones qui semblaient tous se connaître.
Oh certes l'organisation était parfaite et la table de grande qualité mais l'ambiance me paru d'une grande froideur ....
Il faudra attendre le dessert pour que le réchauffement que je n'espérai plus s'annonce , mais alors quelle montée en température ...
Une splendide "mistress" qui semblait me regarder avec curiosité pendant tout le repas derrière ses lentilles de diablesse fut la première à rompre la glace et m'inviter à la rejoindre , puis une délicieuse suédoise intriguée pas ma tenue en latex intégral . Je me sentis avec délice devenir un objet de curiosité et de convoitise et ma peau en frémi encore .
Puis ce fut les premières danses et un show endiablé de modèles aussi coquins que magnifiquement revêtu de tenues d'un jeune créateur, partageant avec la salle un goût évident pour le latex dont nos amis suisses sont manifestement de grands adeptes .

Finalement il faut toujours se laisser guider par son instinct.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire