Le Cocu "virtuel"...

J'ai acheté il y a peu un ouvrage absolument jouissif tiré d'un recueil de contes immoraux du XVIII éme dont je ne peux à l'aube de cette nouvelle année , résister à l'envie de partager au moins un récit, tant il m'amuse de sa vérité et de sa modernité.
L'un de ces contes édifiants nous présente l'histoire du Marquis" Bien Mon***", veuf inconsolable de son veuvage qui parvint à s'enticher de la belle épouse de son ami la Comtesse "Toute O***".
Croyant à la promesse de quelque sourire croisé deci delà , l'homme se convainquit de lui adresser une lettre plutôt bien tournée .
A sa grande surprise la belle ne tarda pas à lui répondre et, de lettre en lettres , toujours plus enflammées de promesses et de serments d'amours voluptueux, le Marquis se convainquit bientôt d'une passion à laquelle il adorait se consumer sans qu'il ne la réalisât vraiment .
De mois en mois les lettres se firent plus pressentes, la belle n’était d'ailleurs pas en reste , dévoilant sous sa plume les détails de son anatomie frémissante le dévorant de désirs, mais elle protestait cependant de son indéfectible amour et de son absolue fidélité  pour son mari .
Tiraillé entre son désir et son amitié pour le Conte, le Marquis se résolu à imaginer  une curieuse relation triangulaire possible , assuré par la belle qu'elle était totalement  consenti par le couple . Les relations se firent plus régulières et le Marquis était fréquemment l’hôte de ses amis , sans que toutefois les grivoiseries ne dépassent le seuil  des conversations,  hormis peut être quelque froissement furtif de robe ou un  baiser à peine effleuré, à la dérobade .
 le Comte n'entendait point partager, et le Marquis n’entendait point trahir son ami , tandis que la belle tantôt rétive, tantôt pressante, ne cachait plus à son amant imaginaire ses reproches d'une tiédeur que ce dernier croyait  être de l'honneur;
Les mois s'écoulèrent ainsi entre quiproquos et occasions manquées , jusqu’à ce que le Chevalier "Fort Cou**" , petit cousin du Comte se recommanda à se dernier . L'homme fut accueilli avec enthousiasme et la Comtesse se montra la meilleure des "marraines"...
De ce jour la compagnie de Marquis fut moins recherchée....

Le reste est à lire ou a imaginer aisément et peut être transposé sans trop de difficulté , à notre époque bénie des conversations virtuelles ...

1 commentaire:

  1. Plutôt sympa l'histoire même si elle me met un peu mal à l'aise en fait je comprend pas la motivation de la femme , enfin la comtesse

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