Je me souviens qu'enfant , mon père m’emmena dans un voyage au cœur de l'Espagne qu'il aimait tant , au fil de notre voyage nous dînâmes dans un de ces beaux hôtels solitaire et désuet au dessus de Soria, il y avait dans la salle une plaque reproduisant les vers du grand poète Machado; " Les rives du Douro" .
Alors mon père se leva et les lût de sa voie grave et chaude qui envahit le ciel lourd , je ne comprenait pas la langue et pourtant chaque mot résonnait comme un bronze brûlant .
Depuis Machado ne me quitte plus dans ces moments de doute et de mélancolie ou toute chose parait vaine, je découvris aussi Lorca tragique et douloureux comme une chair ouverte en plein soleil ...Et Unamuno à l'esprit perçant comme une lame .
Au milieu de l'agitation des apparences qui m'emprisonnent , j'aime croire encore à la beauté des mots ...
Je suspends ainsi quelques temps ce blog, peut-être ne sera-ce que pour quelques heures ou quelques jours, je ne crains pas la légèreté et la contradiction. Peut-être plus longtemps... Ce qui n'a finalement que peu d'importance car toute chose passe et est poussé et ce qui était neuf il y a une seconde ne l'est plus la seconde passée.
Alors mon père se leva et les lût de sa voie grave et chaude qui envahit le ciel lourd , je ne comprenait pas la langue et pourtant chaque mot résonnait comme un bronze brûlant .
Depuis Machado ne me quitte plus dans ces moments de doute et de mélancolie ou toute chose parait vaine, je découvris aussi Lorca tragique et douloureux comme une chair ouverte en plein soleil ...Et Unamuno à l'esprit perçant comme une lame .
Au milieu de l'agitation des apparences qui m'emprisonnent , j'aime croire encore à la beauté des mots ...
Je suspends ainsi quelques temps ce blog, peut-être ne sera-ce que pour quelques heures ou quelques jours, je ne crains pas la légèreté et la contradiction. Peut-être plus longtemps... Ce qui n'a finalement que peu d'importance car toute chose passe et est poussé et ce qui était neuf il y a une seconde ne l'est plus la seconde passée.
Lisant ton texte, y superposant celui de Machado et y déposant en filigrane ce que j'ai pu découvrir de toi au fil des échanges et des rencontres, je vois un soleil, des nuages, le ciel.
RépondreSupprimerles nuages cachent le soleil pour l'instant mais il reste présent dans le ciel attendant son heure pour revenir, pour luire de plus belle et nous éblouir de sa présence dès son retour.
demain, dans une semaine, plus tôt ou plus tard, mais il reviendra !
xxx
Merci Mary !!
RépondreSupprimerA toi et à tous ceux que j'aime tout autant , je suis résolu à ne pas me laisser aller, je remonte sur mon cheval une fois de plus, l'amitié sincère de tous mes amis m'y aide et puis il y a plus grave que mes états d’âme passagers ...
Cher Alex,
RépondreSupprimerce que tu appelles tes "états d'âme passagers" te touchent, font partie de ton ressenti et à ce titre sont tout aussi importants que d'autres choses que certains, ou même toi-même, jugeraient "plus graves"...
accorde leur donc l'importance qui leur revient, ni plus ni moins et prends soin de toi autant que faire se peut et se doit !
quant à tes amis, dont moi, et bien, nous sommes là pour toi, nous sommes là pour "cela" !
je t'embrasse !