Un Conte de Noël; l'assiette du pauvre .

Je ne crois plus trop aux contes de Noël en ce moment, et cependant je ne sais pas pourquoi je continu d’espérer, j'ai toujours en moi cette totale et folle aspiration à quelque-chose de meilleur, même lorsque tout semble filer entre mes doigts comme du sable.

Peut être parce que; malgré tout j'ai fait des choses pas trop mal et vécu une partie de mes rêves et sûrement aussi parce-que je rencontre beaucoup de belles personnes.

Peut être aussi parce-que je m'efforce de ne garder que  ce qui est beau sans oublier tout le reste. Il y maintenant "belle lurette" que je ne pense pas que le mal que l'on fait trouve son dû, mais au moins il y aurait une chance qu'il en aille différemment du bien, s'il reste un peu de magie pour Noël que ce soit au moins cela.

Comme cette assiette que l'on réservait à la table des familles pour le pauvre, l'inconnu, le voyageur perdu dans la tempête ou l'ami non attendu qui frappe à l'improviste à la porte. Cette tradition existe toujours, je l'ai vécu ce Noël par la générosité d'amis qui se reconnaîtront;  invité comme un roi à une table de famille de gens simples authentiques comme l'un d'entre eux .

Moi le passager du vent, le chevalier des chimères, le loup des steppes, le mendiant d'amour, le pèlerin d'espoir ...

Cette photo de Karl Doyle est un peu décalée mais ce n'est pas le premier de mes paradoxes...


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