50 nuances plus mièvres .

Je suis allé voir il y a quelques jours au cinéma le second volet de cette "saga" qui a justifié tant de commentaires sarcastiques dans les milieux autorisés du BDSM averti des réseaux sociaux.

Je doit dire que je ne suis pas déçu car c'est exactement ce à quoi je m'attendais mais en pire...

Le premier volet était déjà gentil, au niveau d'une pseudo romance pour adolescentes émoustillées par les prestations vocales ou corporelles de nos bellâtres tatoués de la chanson française.

Mais là c'est un sommet, il n'y a pas de scénario, pas de tension, les acteurs sont plus plats et insipides que des assiettes de soupe à l'eau tiède et les fauteuils de la salle sont trop inconfortables pour espérer dormir un peu ...

Bon je suis injuste; il y a quand même eu de bons moments de rire; mais ils n’étaient sans doute pas prévus par le réalisateur, et c'est  les meilleurs!

Par exemple quand le bodybuildé Monsieur Grey au charisme d'un nuage de lait dans une tasse de thé, décide de donner quelques fessées sur le cul parfait et bien levé de sa partenaire...Une sorte de fou-rire s'est alors emparé de moi devant la violence de la scène ! On aurait pu aussi bien imaginer une nourrice tapotant le popotin d'un nourrisson...

Mais au moins sa partenaire est elle très réactive, tout comme lors des quelques scènes de sexe qui parsème le néant intersidéral de cette histoire pour en combler les vides béant. Un petit coup de langue, une petite boule de geisha, une petite caresse sur les chevilles et la voila qui monte au septième ciel ! Le transparent milliardaire  ne s’embarrasse pas de trop longs préliminaires, la demoiselle est chaude comme la braise mais il n'y a pas beaucoup d’étincelles.

Pourtant l'homme semble torturé par un passé improbable entre une pseudo soumise et une ancienne maîtresse jouée par Kim Basinger, qui doit se demander encore pourquoi elle à accepté de participer à ce chef d'oeuvre.

Quand je pense à cette actrice je me souvient du film " 9 semaines et demi" et comment dire... Je partage d'ailleurs ici une photo d'elle en latex qui fait partie de mon panthéon fantasmatique bien moins trompeur que l'affiche de ce "film".

Ah si quand même! Le monsieur à du beau "matos"; barres de contentions, menottes en cuir, fouet etc ; tout cela est de la très belle qualité et même presque luxueux, dont pourraient s'inspirer bien des pseudos maîtres ou maîtresses autorisés du milieu...

Enfin à l'intention des "puristes" qui ricanent du choix d'aller voir un tel film en disant; à quoi t'attendais-tu ou c’était couru d'avance...Je dirais d'abord qu'il faut toujours voir avant de juger  mais aussi que pour moi le BDSM est un peu plus subtil que d’écraser les parties d'un soumis avec des escarpins en skaï ou clouer sa soumise sur un croix de Saint-André; cela relève plus du mental , de la tension du désir toujours tendu et presque atteint,  de la suggestion du fantasmagorique du mystère aussi...
Bref de tout ce que Monsieur Grey n'atteint jamais mais aussi de ce qu'ignorent certains " professionnels" de la chose ...

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