Swip qui Brille contre Swoop qui Lustre; la guerre du lube est ouverte; une seule victime, l'intelligence.


C'est l'histoire romancée et  édifiante de commerçants en lube. Ça ne devrait intéresser personne sauf que c'est du lube; et pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le lube; c'est le lubrifiant naturel du latex. Autrement dit, le lube c'est un peu le pétrole du fétichiste. Il fait briller le latex, il lui permet d'enfiler les tenues les plus improbables, il contribue à son entretien et à sa protection, il augmente le plaisir de porter du latex... Bref le must !

C'est un commerce de niche mais multiplié par le nombre de fétichistes, de soirées et de confectionneurs ça peut vite devenir intéressant.

C'est ce qu'a bien compris Swip qui Brille, fabricant allemand, "historique", de lube depuis 2004, d’après son site.
 Il a inventé une précieuse petite bouteille bleue transparente pour illustrer sa gamme, qui devint bien vite une référence. Dans le commerce le monopole c'est confortable et puis surtout, ça permet de pratiquer ses prix.
Le lubrifiant silicone au prix du Cristal de Roderer pour frotter du latex , miam !

Un jour, Swoop qui Lustre, lui aussi fabricant allemand, se dit qu'il pouvait trouver sa place.
Comme il était observateur et qu'il avait le sens des affaires et que Swip qui Brille roupillait, serein dans son jus; Swoop qui Lustre se rendit dans la même usine de gel de silicone et fit faire sa propre formule, puis il la vendit mais  moi chère et  plus glamour. Swoop qui Lustre savait qu'il devait aussi séduire les créateurs et les modèles. Il leur envoya alors les produits de sa gamme, avec générosité et créativité.

Swoop qui Lustre avait surtout une arme secrète; une petite lingette rose et noire; un coté pour nettoyer et un coté pour lustrer: magique ! Et dire que personne n'y avait pensé ...

Le succès fut vite au rendez-vous, soirées, publications, modèles on ne vit bientôt plus que Swoop qui Lustre. Et c'est alors que Swip qui Brille commençât à s’inquiéter, alarmé, on le comprend par la baisse de ses rentes.

Il entreprit alors de revoir sa gamme de produits, il fit plusieurs volumes de contenants, comme Swoop, il baissât ses prix, comme Swoop ( qui d'ailleurs les avait déjà augmenté); il créât aussi une jolie lingette lustrante, mais attention, elle a un côté bleu et un côté jaune, ça change tout...

Mais Swip qui Brille était un peu fâcheux, sans doute que la chute de son trône fut plus douloureuse que suspectée. Il s'en prit alors aux modèles qui avaient fait le choix de la concurrence, les vouant à toutes sortes de gémonies et, punition sans pareille; les priver de la grâce de ses "likes" sur leur page ou leur photo. Nul doute que les photographes qui oseraient associer leurs œuvres à Swoop qui lustre subiraient le même sort... Mais qui sait, Swoop qui Lustre pourrait riposter de même? La guerre est ouverte, comment finira-t-elle ? Sans doute avec des taches indélébiles jusqu'au plafond !

Conclusion; le lube c'est chouette mais le latex c'est quand même l'essentiel, et puis il y a du choix en modèles, créateurs, photographes...Vive la diversité !

Nota:

toute ressemblance avec des faits, des personnages réels ou ayant existé n'est peut-être pas une coïncidence.

Nota 2:

je n'ai aucune action ni chez Swip qui Brille, ni chez Swoop qui Lustre; aucun des deux ne m'a jamais rien offert ni même promis, et la concurrence ce n'est pas si mal.

Nota 3:

le silicone c'est un produit chimique assez ordinaire et peu cher, j'envisage la création de ma propre marque et j'ai un nom "Slurp qui Glisse", avec lingette transparente des deux côtés; une révolution.

Nota 4:

La photo qui illustre ce billet est réalisée avec du J-Lube ça brille, ça lustre et ça GLIIIISSSE, ( avec 30 euros on en fait 5 litres).


Google translate.


Swip who Shine versus Swoop who Luster; the war of the lube is open; only one victim, intelligence.

It is the fictionalized and uplifting story of traders in the lube. It shouldn't interest anyone except that it's lube; and for those who don't know what the lube is; it is the natural lubricant of latex. In other words, the lube is a bit like the oil of the fetishist. It makes the latex shine, it allows him to put on the most improbable outfits, he contributes to its maintenance and protection, it increases the pleasure of wearing latex ... In short the must!
It is a niche business but multiplied by the number of fetishists, parties and dressmakers it can quickly become interesting.
Swip who Shine, a "historic" German manufacturer of lube since 2004, has understood this, according to its website.
 He invented a precious little transparent blue bottle to illustrate his range, which quickly became a reference. In trade the monopoly is comfortable and above all, it allows you to practice your prices.
The silicone lubricant at the price of Cristal de Roderer to rub latex, yum!
One day, Swoop who Luster, also a German manufacturer, told himself that he could make a lube for latex or leather.
As he was an observer and he had a sense of business and that Swip who Shine was snoozing, serene in his juices; Swoop who Luster went to the same silicone gel factory and had his own formula made, then he sold it but I was expensive and more glamorous. Swoop who Luster knew that he also had to seduce creators and models. He then sent them the products of his range, with generosity and creativity.
Swoop who Luster also had a revolutionary idea; a small pink and black wipe; one side to clean and one side to polish: magic! And to think that nobody had thought of it ...
The success was lived at the rendezvous, parties, publications, models we soon saw more than Swoop which Chandelier. It was then that Swip who Shine began to worry, alarmed, it is understandable by the fall in his pensions.
He then undertook to review his range of products, he made several volumes of containers, like Swoop, he lowered his prices, like Swoop (which moreover had already increased them); he also created a pretty shiny wipe, but beware, it has a blue side and a yellow side, that changes everything ...
But Swip who Shine was a little annoying, no doubt that the fall of his throne was more painful than suspected. He then attacked the models who had chosen to compete, vowing them to all kinds of gémonies and, unparalleled punishment; deprive them of the grace of their "likes" on their page or their photo. No doubt the photographers who would dare to associate their works with Swoop which chandelier would suffer the same fate ... But who knows, Swoop who Luster could retaliate in the same way?
Conclusion; the lube is great but latex is still essential, and then there is a choice in models, creators, photographers ... Long live diversity!
Note:
any resemblance to facts, real or existing characters may not be a coincidence.
Note 2:
I have no action either at Swip who Shine, or at Swoop who Luster; neither of them has ever offered or promised anything to me, and the competition is not that bad.
Note 3:
silicone is a fairly ordinary and inexpensive chemical, I am considering the creation of my own brand Slurp who Slips, with transparent wipe on both sides; a revolution.
Note 4:
The photo that illustrates this post is made with J-Lube it shines, it lusters and it SLIIIPS, (with 30 euros we make 5 liters).




Fetish Lover Diary II


Au moment où je reprends le cours de ce blog pour évoquer ma passion fétichiste et donc pour parler à la première personne, ce qui est de nature à intéresser le moins possible mes éventuels lecteurs; je ne peux m’empêcher de songer à certaines inspirations.
Finalement elles pourraient assez facilement illustrer ce curieux paradoxe de l’écriture intime en période de trouble.
Pour l'une plutôt optimiste c'est la lecture du " Voyage autour de ma chambre" de Xavier de  Maistre, cet aristocrate du XVIIIe s’était vu infligé une peine d'emprisonnement de 42 jours pour duel. Il entreprit alors un voyage aussi savoureux qu'exotique, entre les rayons de ses livres, les paysages de ses gravures. Parfois un joli pied féminin apparaissait à une fenêtre et provoquait l'envol des fantasmes de l'auteur capable de décrire chaque courbe de cette jambe dans de voluptueuses pensées.

Et puis je pense à cette oeuvre plus contemporaine de Pascal Quignard, dont la lecture m'avait captivé il y a quelques années; "les tablettes de buis d'Apronenia Avitia". Ce livre est aussi un journal ou cette romaine ne parle que de choses "futiles", sa cuisine son jardin, des recettes de beauté, tandis qu'autour d'elle son monde, celui de la fin de l'Empire romain, s'effondre.

En toute modestie, je m'identifie bien à ces deux personnages, car écrire sur le fétichisme en ce moment, relève à la fois de l'inconscience ou de l'inconsistance. Au-dessus de nos têtes, tournoient les oiseaux de mauvais augure nous annoncent  la fin de ce monde pour une nouvelle période de chaos pire que tout ce que l'humanité aurait connu.

Si nos civilisations ne peuvent survivre à quelques semaines d'inactivité alors que pendant le siècle précédent nous avons connu deux guerres totales une épidémie plus violente encore et une crise économique, alors c'est qu'elle ne valait plus grand chose et que nous devons en imaginer une autre. Ce Journal n'est qu'un journal, il en a toutes les faiblesses et les légèretés.

Ce matin je pense que peut-être, dans quelques heures, pendant le répit que nous offre la sieste de notre fille, j'enfilerais cette nouvelle catsuit de chez Libidex. Elle est vert-bleu métallisée tirant plus sur le bleu. Elle est la tout prêt, posée sur une chaise elle a encore quelques traces du talc du fabricant. Cela fait quelques jours que j'attends ce moment, parfois je m'en saisis pour en respirer le parfum brut, pour en sentir la souplesse. J'ai hâte de me glisser à l'interieur pour m'y enfermer et laisser mon corps à sa merci. C'est une catsuit de bondage, avec des boucles, des liens, des zips, il y aussi une cagoule que j'ai achetée il y longtemps pour parachever les sensations d'abandon au plaisir...
Il y aura donc peut-être une suite à ce billet.


Google translate.

When I resume the course of this blog to evoke my fetishist passion and therefore to speak in the first person, which is likely to interest the least possible my possible readers; I can't help but think of some inspirations.
Finally, they could quite easily illustrate this curious paradox of private writing in times of trouble.
For a rather optimistic one, it is the reading of "Voyage autour de ma chambre" by Xavier de Maistre, this 18th century aristocrat was sentenced to 42 days imprisonment for dueling. He then embarked on a journey as tasty as exotic, between the shelves of his books, the landscapes of his engravings. Sometimes a pretty feminine foot appeared at a window and provoked the fantasies of the author capable of describing each curve of this leg in voluptuous thoughts.
And then I think of this more contemporary work by Pascal Quignard, whose reading had captivated me a few years ago; "Apronenia Avitia boxwood tablets". This book is also a newspaper where this Roman only talks about "futile" things, her cooking her garden, beauty recipes, while around her her world, that of the end of the Roman Empire, is collapse.
In all modesty, I identify well with these two characters, because writing about fetishism at the moment, is both unconscious or inconsistent. Above our heads, the ominous birds are spinning, announcing the end of this world for a new period of chaos worse than anything that humanity has ever known.
If our civilizations cannot survive a few weeks of inactivity whereas during the previous century we knew two total wars an even more violent epidemic and an economic crisis, then it is that it was not worth much and that we must imagine another. This Journal is only a newspaper, it has all its weaknesses and lightnesses.
This morning I think that maybe, in a few hours, during the respite offered by our daughter's nap, I would put on this new catsuit from Libidex. It is metallic blue-green with more blue tints. She is very ready, placed on a chair, she still has some traces of the manufacturer's talc. I've been waiting for this moment for a few days, sometimes I grab it to breathe the raw scent, to feel its suppleness. I can't wait to slide inside to lock myself in and leave my body at his mercy. It is a bondage catsuit, with buckles, ties, zips, there is also a hood that I bought a long time ago to complete the feelings of abandonment to pleasure ...
So there may be a follow-up to this post.

Ma vie confinée.


Et oui en avant-première je reprends le cours de ce blog que je m'efforcerais de nourrir autant que possible, non pas parce-qu’il faut occuper le temps mais bien parce-qu’il est bon de revenir à l'essentiel. Bien sur et avant tout ma famille et celle qui partage ma vie mais aussi ce qui la colore car ma vie c'est aussi cela autant que possible aussi longtemps que possible.
Cela n'est qu'un avant gout, il y aura bien d'autres choses moins personnelles vers un second tournant de ce journal.