Mon Image de la semaine (7): souvenirs de vacances

A peine arrivé il est temps de repartir pour Montréal pour un nouveau Fetishweekend et des retrouvailles multiples mais aussi pas mal de projets, pourtant il est difficile d'oublier un si bel été ...

Ophélie revisitée

Il y a des hasards qui parfois ressuscitent fantasmes et chocs émotionnels...Ainsi j'ai toujours éprouvé une fascination pour l'"Ophélie", du peintre anglais John Everett Millais que j'ai eu le bonheur de contempler longuement l'année dernière la Tate Gallery.C'est une œuvre romantique à souhait et tellement vanille...

Et puis voila que je découvre cette nouvelle Ophélia, noyée , seulement dans ses cheveux,dans un même délicieux abandon, mais tellement plus conforme, comment dire..., à mon romantisme du moment...


Mon Image de la semaine (6)

je ne sais pas ou j'ai trouvé cette perle, mais elle est pour moi si évocatrice , je ne sais pas encore qu'elle place aurait ma préférence, peut être une bonne douche froide m'aiderait à retrouver contenance...

Trois semaines encore !!



Sous un soleil de plomb


Lady H me dit qu'il était temps que je me prépare...Je contenait avec peine mon impatience devant cette injonction. Elle avait décidé que j'enfile mon catsuit intégral gris métallisé; «  celui couleur de plomb ! » avait-elle dit . Elle avait aussi choisi de l'associer à un superbe masque à gaz danois de la même couleur qui; de la bibliothèque qui surplombait mon lit semblait n'attendre que de se plaquer sur mon visage.
Lady H s'assit à son bureau sans un regard tandis que dans la pièce voisine à la porte grande ouverte je m'enveloppai du latex souple et brillant qui glissait comme un voile le long de mon corps. Seule le gros chat noir nonchalamment étendu sur le lit me considérait de son œil vert, mi-incrédule, mi-indifférent..
Tandis que je me lovais dans ma seconde peau , je ne pensais qu'à une chose ; retrouver la troublante et profonde étreinte des cordes de la veille.
Une fois totalement moulé de la suave sève de l'hévéa, Lady H et Sappho me demandèrent de chausser mes « boots plateforme ».
Elles me conduisirent à l'étage.
Lady H m'appliquât le masque et fixa avec précision et autorité chaque lanière de telle sorte qu'il devint une partie de moi même.
Elles me dirigèrent sur la terrasse qui surplombait la ville.
Un pale soleil, voilé par intermittence de lourds nuages poussés par un vent frais, jetait un éclat d'argent sur mon corps de plastique le transformant en une sorte de moulage de plomb.
Lady H prépara un chapelet de cordes noires .
Bien vite les liens dans un souffle vibratile entourent mes poignets dans mon dos , enlacent mes bras et tournoient avec force autour de mon torse, chacune de leur morsure fait oublier la précédente, sans douleur, dans un resserrement toujours plus intense, plus rien ne me détache de la concentration de la subtile tisserande qui maille après maille , nœud après nœud me libère de tout ce qui m'entoure.
Plus rien ne vibre, plus rien ne compte; mes sens s'exacerbent tandis que chaque fois j'envisage avec plus d'acuité encore sa silencieuse et ferme application.
Je perd conscience de toute autre réalité que celle du temps lourd comme du métal qui se suspend, je m'égare dans le ciel d'étain à peine coloré de la rougeur des briques des maisons alentour .
Parfois une rafale un peu plus forte du vent ou un claquement de l'extrémité du lien qui m'enlace me rappelle au monde, avant que je ne replonge dans mon délicieux abandon . Mon esprit rejoint mon corps dans une sorte d'ivresse qui me fait tituber.
Elle ne dit rien mais je ressens sa force, sa dextérité, je me sens transpercé et je bascule dans un fleuve de sensations assourdissantes qui m'emportent très loin de moi même, réconcilié, apaisé, offert à l'envahissement d'une onde immense de plaisir qui me submerge.

Mon Image de la semaine (5)

Une image emprunté à un excellent photographe de Bruxelles mais très présent sur la scène fétichiste française et internationale;Phoebus .
Une image aussi de celle qui est sans doute une des plus sublime modèle française, la magnifique Marie Kalista et cette image en atteste sans qu'il soit trop besoin de la commenter.
Mais j'aime à regarder cette plastique, la pose est tout à fait provocante et dégage un sex-appeal incroyable avec un petit coté mutin absolument enivrant. Le photographe à su rendre une dynamique et un propos à son magnifique modèle superbement moulée dans un catsuit qui lui va " comme un gant".

Il s'agit pour moi d'une des plus fantasmagorique images de notre monde !!

et quelques liens pour en découvrir davantage:

http://phoebus-photos.net

http://marie-kalista.net