Les racines de mes fantasmes (1). Zip...Zip… ZIP !!

 

J'ai assisté il y a quelques jours à un de ces débats-live qui fleurissent sur les réseaux sociaux. Et c'est lui qui a inspiré cette série que je commence aujourd'hui.

Oh ce n'était pas un de ces débats sans début ni fin organisé par un de ces aigris qui passe des heures à assouvir sa haine recuite et alcoolisée contre un milieu fetish et BDSM qui ne l'aurait pas reconnu, il a plusieurs décades, à sa juste valeur. 
 Non c'était un débat plutôt intéressant qui interrogeait les adeptes de notre monde sur l'ouverture aux plus jeunes de nos pratiques.

Une question était en fait sous-entendu, de quand dans nos souvenirs remontaient nos fantasmes. Et également doit-on s'interdire de penser qu'ils auraient pu remonter à notre adolescence voire même plus tôt encore? 
 Je ne sais pas si cela surprendra mais pour moi c'est évidement le cas et il m'a fallu du temps pour poser des mots et comprendre qu'en fait cette forme de sexualité n'est ni une déviance ni une perversion mais seulement une autre voie. Je pense que plusieurs articles ne suffiront pas à en remonter le fil intime.

Parmi ces racines il y a eu mes lectures; et je pense ce matin à un roman que j'ai lu et relu adolescent, "le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley. 
Il y a de nombreuses pistes de lectures de cette œuvre visionnaire et parmi elles une lecture véritablement érotique surtout pour l'adolescent que j'étais, déjà titillé par la découverte de la sexualité.

Huxley habille ses personnages de combinaisons à glissière pour symboliser comment l'Etat mondial et oppresseur est centré sur l'efficacité et la productivité des citoyens qu'il contrôle. Il faut pouvoir enlever ses vêtements ou les revêtir rapidement par une fermeture à glissière.

Il y a beaucoup de zips En particulier dans cette scène où Lenina entre dans un vestiaire pour une scène de sexe rapide et intense. Zip zip zip, les vêtements glissent le long des corps!

La fermeture éclair devient la forme symbolique de l'aisance et du plaisir. La fermeture éclair est intimement associée dans mon esprit à cette combinaison presque futuriste dont je rêvais m'habiller et que je découvrirai pleinement plus tard, avec le latex. Mon fétichisme était en germe avant même que je ne le pratique, à 14 ou 15 ans.

Ce fantasme est aujourd'hui toujours intensément présent. 
Rien de plus excitant que de se glisser nu dans ma catsuit en latex, cette armure souple et sensuelle. Rien de plus excitant que de sentir ses ongles crisser le long du zip de mon entrejambe.
Rien de plus excitant que de faire glisser le zip le long de son dos, de la dévêtir ou de la vêtir.
Il y a de nombreuses variations à cet imaginaire et j'en garde pour plus tard.

Pour aujourd'hui je partage ces images nouvellement retravaillées de mon inspiratrice adorée qui me semblent dans le "thème".