Rien que des images.



Cela fait longtemps que j'imagine créer une saga dessinée totalement fétichiste, totalement latex et sexuellement suggestive. J'aime le verbe lorsqu'il accompagne l'image ou la précède, mais les photos elles-mêmes surpassent souvent le discours.

Et voilà, dans ce monde visuel du latex, qu'est venue l'IA. Beaucoup d'images sont encore maladroites, mais les progrès vont vite et je m'interroge sur l'avenir de la photographie de style face à ce déferlement technologique.

Pour l'instant j'y vois une opportunité, mes idées fusent, il faut bien que l'imaginaire du fétichiste que je suis, au moins, subsiste.


J'ai trouvé ces images sur Insta, un site dédié au nylon "Spandexheaven"; pas mal pour un début malgré de grossières erreurs, mais il y a de l'idée en particulier dans les détails.









Crossroads.



Je suis plutôt du matin, c'est le matin que j'écris quand tout ce que j'ai ruminé la nuit est encore frais dans mon esprit. En fait, si j'en avais le courage, j'écrirais la nuit entre deux rêves. Un rêve profond puis un autre,  mi- éveil,  entre érotisme et fantasme ou autre fantaisie.

Malgré toutes les apparences, l'envie d'écrire est intacte et peut être salvatrice.

Le ciel était clair et chaud ce matin quand j'ai ouvert les volets d'une grande maison qui ressemble à la mienne sans vraiment être semblable. Un lieu familier que j'ai reconnu comme le mien, habité de personnes que je connaissais, comme cette jeune femme qui était forcément ma compagne et qui pourtant ne lui ressemble pas.

Je la rejoignis dans le jardin, une petite fille jouait sur la terrasse. Elle me tendit un verre d'orangeade en souriant. Tout semblait naturel et me plongeait dans un certain malaise ; je n'étais pas chez moi.

Cette maison, je l'avais habitée il y a plusieurs années, cet enfant ressemblait a mon premier enfant,  et cette femme avait les traits en plus juvéniles et plus avenants de ceux de mon ex-femme. C'était  elle et ce n'était pas elle comme si tout était entouré de brume et d'incertitudes.

Pour moi je n'avais aucun doute, c'était bien moi, plus jeune, une trentaine d'années mais avec toutes mes pensées encore vivaces et fraîches, comme l'odeur et la caresse du latex de la veille. J'étais comme arraché et transporté près de vingt ans en arrière mais avec toute la mémoire de ma vie d'après ; Cette vie que j'avais construite pas à pas, avec des tâtonnements, des échecs mais aussi des réussites.

Cette vie que j'avais voulue en harmonie avec ce que je voulais vivre et que je n'avais pas osé réaliser avant,  surtout pour ma vie intime.

Qui ne rêve pas de renverser le temps, mais seulement avec maîtrise contrairement au Benjamin Button de Francis Scott Fitzgerald? Gagner quelques années en arrière, savoir où on a trébuché pour éviter l'obstacle? Avoir la préscience presque divine de son avenir parce qu'on l'a déjà vécu ?

Soudain pourtant je me trouve placé devant un gouffre d'angoisses. Où était cet enfant que j'aime tant et avec lequel je vis maintenant ? Et ma compagne qui m'a tout offert? Pourquoi serais-je soumis à l'obligation de refaire une vie que je ne voulais pas? Tout reprendre… Tout recommencer … En aurais-je la force ?

Un aboiement rauque de mon chien m'a tiré de ce curieux délire, un peu abasourdi, tout m'est resté en mémoire et je me suis dit que je devais vite l'écrire avant le soir. Ecrire, c'est comme une thérapie.

Dans ce blog, j'ai toujours aimé les images, j'ai choisi celle-ci, qui est un malhabile mélange de deux selfies dont j'ai tenté de faire un montage il a quelques temps. Je suis nul en montage et retouche photo, mais le résultat me plaît pas mal et pour en connaître la raison, il faudra attendre le second billet.



Ce qui est certain, c'est qu'ici ou ailleurs je vais reprendre la plume, avec plus de vérité et moins de filtre, car finalement je n'ai de compte à rendre à personne si ce n'est mes proches que j'aime.





Il y a encore une place pour le rêve.

 J'ai revu cette image qui est une part inséparable de moi. J'ai cherché en vain dans mes fichiers une meilleure taille digne d'être vu de plus près et dans les détails. Sans doute un signe, mais malgré tout, cela reste en moi. Cette image est parfaite et je ne m'en lasse pas et je ne regrette rien, n'en déplaise à beaucoup. C'est mon chemin et c'est ma vie. Je suis heureux de la partager ici et je n'en ai pas terminé encore.

Merci à Apoutine qui me supporte encore et au grand Mark Black qui est l'auteur de cette photo.




Ma vie comme un roman.

 

Photo de Hugo ave Anthrazit et Hana Dyomene

Je m'interroge souvent sur la direction que pourrait prendre ma passion inextinguible de fétichisme et j'ai souvent suivi bien des directions sans trouver la voie parfaite mais parfois en l'effleurant.

Il en est de même de la photographie. Il y a sans doute une explication psychologique à cela mais j'ai toujours aimé me voir en latex autant que je n'aime pas me voir en réel, une espèce de narcissisme masqué en sorte.

Depuis que je suis davantage derrière l'objectif que devant, je tâtonne. Je fais des photos de portraits qui me demandent du temps sans toujours me satisfaire et j'explore.

Il y a très longtemps que je pense au roman feuilleton un support que les moins de vingt ans, etc., etc.
Des images simples souvent en noir et blanc, la qualité n'a pas besoin d'être exceptionnelle et les  textes simples pour des histoires courtes et directes.

J'ai donc fait un petit montage de trois images tirées  d'une petite vidéo personnelle. Trois images presque identiques pour un tableau suffisamment explicite pour qu'il n'ait pas besoin de sous titrage (mais ce ne sont que des images).
J'ai ajouté une légende dans des bulles comme une BD, et moi qui aime les grands textes de la littérature vous devinerez mon inspiration...Bref une page alors qu'un roman-photo en nécessite plusieurs. Cela me paraissait simple mais pour un manchot de Photoshop comme moi cela m'a demandé un travail considérable pour bien peu. Traiter les photos, essayer de les cadrer (le résultat n'est pas fameux), crée les bulles, et les légendes, tout reprendre texte après textes… Titanesque surtout pour quelqu'un comme moi qui déteste les retouches.

Pourtant je trouve cela assez motivant et j'ai bien envie de poursuivre l'expérience  avec ceux qui l'accepteront, le plus compliqué étant de trouver l'histoire et le reste viendra. L'avis de chacun m'intéresse.
Je ne suis pas le premier j'ai choisi en entête une image de Hugo avec les deux belles Anthrazit et Hana Dyomene. J'aime bien l'idée et cette image pour illustrer cet article et elle passera sans doute mieux sur internet que la mienne.







Mon monde.


 Comme je ne publie plus beaucoup et qu'il est vrai je n'ai pas entrepris grand-chose de nouveau je me suis dit que je pouvais publier ces anciennes photos de l'époque où on me sollicitait encore. 

Cela fait un moment que je songe sérieusement à arrêter ce blog ou le laisser mourir le temps que blogger décide un jour de tout supprimer comme cela a déjà été envisagé.

Mais avant cela je laisserais au moins un petit témoignage de ce qui reste, même parfois enfouit; une passion véritable toujours vivante.

Alors je vais publier quelques anciennes galeries d'images. Et en regardant celles-ci il y a un petit scintillement qui brule en moi.

J'ai bien envie d'y retourner devant ou derrière l'objectif cette dernière place étant celle que j'aime tout autant.

J'ai encore pas mal de chose à exprimer et si cela est bien compris je cherche des modèles. Des couples mixtes ou des couples de  femmes ou d'hommes, je trouve que l'on ne voit pas assez d'hommes. 

Ces images et celles qui suivront je les dois à Levi Brok un artiste sensible et talentueux qui s'est retiré d'un certain monde. Je lui dois beaucoup et il a été une rencontre déterminante sur mon chemin qui a révélé bien des choses. Il est toujours un ami et malgré le temps et la distance nous sommes toujours en contact. Loki était le nom de l'un des Co modèle, il a changé de pseudo depuis et peut-être m'autorisera-t-il à le dévoiler;  quant au troisième je l'ai oublié.

J'ai décidé de partager toutes les images de cette série bien que j'ai une préférence marquée pour certaines d'entre elles.













Savoureux masochisme.

 

Toi qui pensais avoir atteint les limites du masochisme tu ne t’attendais pas à cela.

Oublie la fessée, la claque, le crachat, le cinglant de la cravache, le feu du fouet. Tu t’es pourtant essayé aussi aux marques des cordes, aux lacérations de la peau sous les coups de lame. Tu as vu plus fou encore ; les crochets qui rentrent sous la peau et soulèvent du sol, les fils barbelés le marquage au fer, les scarifications amputations, dévorations…

Finalement tu es plutôt douillet, tu préfères la souffrance cérébrale, l’humiliation l’insulte. Tu acceptes d’être toujours le dernier et d’ouvrir ton portefeuille à défaut de lui ouvrir les cuisses ; alors tu pourrais aimer cela.

Va en Australie, il y a là-bas un restaurant ou le must est de se faire insulter par le personnel. Le rêve non ? Toi qui aimes faire des selfies de tous tes plats, toi qui te délectes à te transformer en critique culinaire, toi qui jubiles à dézinguer ce petit con qui a tardé à te donner ta troisième corbeille de pain ou a servi tes frites tièdes ; tu vas pouvoir juste pour un repas inverser les rôles.

Car si le personnel a le droit d’être odieux toi tu dois te soumettre, fini les « le client est roi » ; « ici qui paye ? »  et autres postures de petit chef outragé. Et le succès est fulgurant, on s’arrache le concept et il faut réserver longtemps à l’avance pour avoir une table. Bon on dit que la nourriture est excellente ; dommage. Le must aurait été de servir aussi des plats abjects, les balancer sur la table, de renverser des sauces sur des convives hilares en les traitant de gros porcs engraissés et libidineux et pour un prix prohibitif, mais l’idée est déjà plaisante.


https://www.arte.tv/fr/videos/108046-006-A/les-australiens-vont-au-restaurant-pour-se-faire-insulter/

Entre vulgarisation et vulgarité.

 


C'est une nouvelle campagne de publicité qui fait parler d'elle dans le milieu des fétichistes. Une publicité qui s'affiche dans les métros et les arrêts de bus de la région parisienne; elle se décline sous forme de trois tableaux représentant un homme et une femme en combinaison et cagoule noire qui ressemblent à du latex, mais qui n'en n'est pas, et qui distillent le message que ces personnages seraient des victimes consentantes et masochistes de leurs syndics.

cela se veut humoristique, un peu choquant aussi, il faut bien attirer l'œil du chaland, par des images que l'on ne voit que rarement sur la place publique. Certains s'en réjouissent, louant les vertus de la "démocratisation" du fétichisme et du BDSM.

Personnellement je n'y vois rien de bon si ce n'est de véhiculer encore et encore ces bons vieux clichés des fétichistes. Et oui ces tordus sont tous des masochistes qui aiment qu'on leur fassent mal et qui sont suffisamment bêtes pour ne pas s'en rendre compte. Le fétichiste du latex est donc un soumis malgré lui, il prête à rire , il est même ridicule avec ici des tenues mal coupées et des chaussettes ou ses charentaises tuent-l'amour. Le cliché est bien connu, il n'y a pas grand risque à stigmatiser cette pratique, il n'y aura pas de mouvement de masse pour protester contre cette publicité.

J'ai toujours redouté cette idée de banaliser le fétichisme du latex j'ai encore cette image d'une pseudo domina et de son soumis en latex sur le plateau d'Hanouna, regardé comme des animaux de cirque sans aucune bienveillance ni intérêt. le ridicule ne tue pas, il simplifie. Pour vivre heureux, vivons cachés !





Regarder par-dessus son épaule.

 Je ne sais pas si vous avez essayé l'exercice il n'est pas si simple, quelque soit la torsion du cou on ne voit pas aussi clairement que cela. Il s'agit juste d'un regard en arrière non pas que le passé soit meilleur que le présent; c'est simplement qu'il est riche d'enseignements pour ne pas faire pire, si possible.

Et puis je ne suis pas fâché de laisser cette année derrière moi, elle si prometteuse et si décevante, je me sens parfois un peu comme le dernier des Mohicans, pardon des fétichistes dans ce monde de "maitres" et " Maitresses" "Soumis" et "Soumises" qui rythme mes jours depuis des mois. Je le connais un peu ce monde, ses codes, ses protocoles,  ses faux-semblants et ses réalités cachés ou révélées; il n'y a pas trop de mystères; tout est question de conventions et de violations des conventions selon l'intérêt de chacun. Il suffit de le savoir. 

Alors par hasard je suis tombé sur cette vidéo d'un ami que je n'ai pas revu depuis trop longtemps et j'ai eu plaisir à la revoir. j'aime la musique et surtout ce qu'elle me rappellent, non que je regrette ce temps là qui avait sa dose d'amertume et de venin mais il y avait aussi la quintessence de ce que j'aime toujours et de ce qui me fait vibrer.

Je me suis dit qu'il fallait que je partage plus de ces images et de mes images, celles de mon imaginaire sans omettre ce que je vois autour de moi. E quand je pense images il ne s'agit pas seulement d'illustrations mais de tout ce qui favorise la rêverie.

 Je suis entre Lawrence Passmore ce sublime et pathétique personnage  de David Lodge et l'"Eloge de la fuite". Autant qu'une souffrance je réalise que l'écriture est une thérapie j'en ai déjà fait l'expérience dans le passé lors d'une douloureuse séparation, c'est aussi un remède l'instrument pour se retrouver j'ai plusieurs idées.

J'ai ouvert une nouvelle fenêtre, pour des écrits encore intimes  par bribes, mot que j'ai trouvé simple et parfaitement adapté, des mots pour soigner les maux, car exposer c'est voir et comprendre. Mais je continue aussi dans ce blog et bien sûr il y aura des images. Certaines des miennes mais aussi celles de ceux avec lesquels j'ai eu souvent la chance et toujours le plaisir de rencontrer; dans mon cheminement de fétichiste acharné et invétéré du latex.


https://www.facebook.com/ateliersylphe.corsets/videos/10200143778386825

Des hommes essayent du latex pour la première fois.

 J'ai trouvé une petite pépite sur Youtube moi qui croyais que toutes les vidéos au sujet du latex avaient été impitoyablement supprimées, force est d'admettre que certaines ont échappé à la chasse aux sorcières.

J'ai décidé aussi d'être plus actif sur ce blog et un peu moins sur un certain réseau, commençant  par un grand F comme foutre, tant les commentaires y sont affligeants surtout en cette période pré-électorale. Je partagerais sur ma page les articles et mes petits états d'âme et comme faire l'effort de la lecture, même courte, est déjà une barrière naturelle à la bêtise, je me sens plus en harmonie avec ce que je suis.

L'idée de cette vidéo est de recueillir l'avis d'hommes qui essayent du latex pour la première fois, c'est assez amusant et bienveillant, mais cela mérite l'examen. Je crois que si l'on m'avait interrogé à ce propos j'aurais certainement ajouté une autre sensation immédiate et irrépressible qui aurait justifié probablement la censure de l'hébergeur.



Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant



 J'avais pensé un autre titre à ce billet, comme " tel est pris  qui croyait prendre, et puis les vers de Verlaine se sont imposés pour évoquer ce que le poète insinue à mots joliment ciselés. Et quand l'on sait que le plus grand amour de sa vie n'était certainement pas la femme qu'il nomme mais plus surement un autre homme; cela interroge.

Mais trêve de digressions, allons droit au but puisqu'il s'agit bien d'aborder; la pénétration !

 Depuis plusieurs semaines ma compagne m'interdit de la pénétrer quand nous faisons l'amour. Enfin quand je dis qu'elle m'interdit de la pénétrer c'est seulement avec cette chose que nous avons entre les jambes et qui fait office du cerveau chez nous, les hommes.

Finalement si elle consent à jouir c'est uniquement de la manière qu'elle désire. je précise immédiatement qu'elle ne m'interdit pas de jouir, cruelle épreuve rien que d'y penser. Non au contraire je dois aussi jouir: soit que je me caresse dans mon latex devant elle  soit qu'elle me caresse soit qu'elle y applique un de ces jouets vibrants irrésistible… Je dois jouir après qu'elle ait joui, je dois attendre mais je ne dois pas me soustraire à cet "ordre" impératif.

Je l'implore en général de m'entrebâiller sa porte, je tente de tirer la  languette de ce zip  désespérément fermé, j'ai envie de la forcer, de la retourner, de lui lier les bras et d'atteindre l'accomplissement de ce que provoque, crescendo, mon excitation. Elle refuse de m'y autoriser.

Finalement je m'exécute, à la fois frustré et heureux de cette frustration. A l'exception d'un certain nombre de mes congénères, je ne suis pas trop de ceux qui forcent les portes qu'on leur interdit. Non seulement je n'ai jamais confondu les " non" avec les "oui" mais je crois qu'il faut souvent que j'entende "oui oui oui" pour assurer ma décision et croyez-moi ce doute intérieur n'est pas toujours un avantage.

Bien que je m'en défende je suis cependant comme la plupart des hommes, je laisse mes désirs l'emporter sur ceux de celle que j'aime. J'aime faire l'amour en latex, sans doute trop. Cela me rassure sur ma seductivité. En lisant un article de Marie Hermann à ce sujet je dois bien convenir qu'il s'agit d'une forme de convention, bien rythmée et finalement bien égoïste. Que savons-nous des désirs  mystérieux et angoissants pour nous, des femmes? Nous saisissons par brefs instants de lucidité qu'ils sont bien plus complexes, bien plus riches et subtils et bien plus variés que ce que nous imaginons.

Qui sommes-nous en réalité pour imposer nos dictats à l'autre moitié de nous-même ? Et pourtant, par je ne sais quelle abnégation, elles nous donnent souvent la clé de leur secrètes alcôves, peut-être que ce petit article sera l'une d'elles.

Je joins le lien pour l'article en question et un petit bonus quand j'aurais l'autorisation…

Et j'ai eu l'autorisation.





https://cqfd-journal.org/Penetration-j-ecris-ton-nom