Je me souviens qu'enfant , mon père m’emmena dans un voyage au cœur de l'Espagne qu'il aimait tant , au fil de notre voyage nous dînâmes dans un de ces beaux hôtels solitaire et désuet au dessus de Soria, il y avait dans la salle une plaque reproduisant les vers du grand poète Machado; " Les rives du Douro" .
Alors mon père se leva et les lût de sa voie grave et chaude qui envahit le ciel lourd , je ne comprenait pas la langue et pourtant chaque mot résonnait comme un bronze brûlant .
Depuis Machado ne me quitte plus dans ces moments de doute et de mélancolie ou toute chose parait vaine, je découvris aussi Lorca tragique et douloureux comme une chair ouverte en plein soleil ...Et Unamuno à l'esprit perçant comme une lame .
Au milieu de l'agitation des apparences qui m'emprisonnent , j'aime croire encore à la beauté des mots ...
Je suspends ainsi quelques temps ce blog, peut-être ne sera-ce que pour quelques heures ou quelques jours, je ne crains pas la légèreté et la contradiction. Peut-être plus longtemps... Ce qui n'a finalement que peu d'importance car toute chose passe et est poussé et ce qui était neuf il y a une seconde ne l'est plus la seconde passée.
Alors mon père se leva et les lût de sa voie grave et chaude qui envahit le ciel lourd , je ne comprenait pas la langue et pourtant chaque mot résonnait comme un bronze brûlant .
Depuis Machado ne me quitte plus dans ces moments de doute et de mélancolie ou toute chose parait vaine, je découvris aussi Lorca tragique et douloureux comme une chair ouverte en plein soleil ...Et Unamuno à l'esprit perçant comme une lame .
Au milieu de l'agitation des apparences qui m'emprisonnent , j'aime croire encore à la beauté des mots ...
Je suspends ainsi quelques temps ce blog, peut-être ne sera-ce que pour quelques heures ou quelques jours, je ne crains pas la légèreté et la contradiction. Peut-être plus longtemps... Ce qui n'a finalement que peu d'importance car toute chose passe et est poussé et ce qui était neuf il y a une seconde ne l'est plus la seconde passée.