2013: Pas de mariage et un enterrement !

Une fois n'est pas coutume, j'ai longtemps hésité pour le titre de ce billet.
Je lui avais préféré celui d'"Annus Horribilis" peut être trop dramatique finalement et qui me ressemble assez peu.
Et pourtant qu'elle année que celle-ci, si riche en promesses en serments  qui s'écroulent si vite, comme passe la brume d'un matin d'été.
Parfois on se  voit sombrer comme au plus profond de la douleur dans des abysses dont on ignorait la profondeur et le froid, on coule comme du plomb sans toucher le fond , on se demande quand cela finira, si cela doit finir . L'on se dit que l'on ne s'en relèvera pas avec pour seule consolation que seuls les plus sincères sentiments ne peuvent que justifier les plus profondes blessures, avec pour seul souci, le mien , rester digne, rester soit, ne jamais renier sa parole...
Se remet on jamais d'un chagrin d'amour ? Je ne pense pas, c'est au moins que l'on sait aimer.
Vous savez; aimer, ce mot qui rime avez âme, ce mot tout simple et si compliqué en fait, ce mot qui ne se contente pas d’être prononcé mais vécu, acté ...
Il me reste tant de choses, des pages noircies de mon écriture intime et thérapeutique depuis des mois, des regards qui ne mentent pas, des paroles parfois dans les méandres complexes de nos contradictions et de nos faiblesses. J'en ressors, oui, finalement, enrichi et instruit sur moi, sur la vie sans illusion sans amertume. Je n'en veux qu'à moi même finalement de n'avoir pas tout compris ou d'avoir compris trop tard .

2013 est aussi l'année de la perte d'une amie intime et chère, une liseuse d'étoiles, une conteuse de rêves, fauchée si jeune et si heureuse dans une carcasse de métal sur une route de Normandie. Je pense à elle , son mari , ses enfants ses amis qui l'aiment tous.

Je n'oublie rien.

L'amour est ce qui mérite le plus d’être vécu quel-qu’en soit la forme quel-qu’en soit la morsure.

Et puis c'est aussi une année d'incertitudes, de troubles, d'amitiés autour de moi qui se disloquent et se déchirent ce qui me navre plus que tout. 

Que l'on me garde ce crédit, quelque soit les adversités je ne renonce pas à mes passions à mes engagements à mes amitiés . Je ne choisi pas . Notre monde est flottant et troublé, mais il n'est pas vain .

Je ne suis pas désespéré, je crois aussi qu’après l'incendie une simple pluie fait reverdir la plaine; 2014 ne peut qu’être porteuse de cette ondée printanière...

Je souhaite à tous ceux qui on la patience de me suivre une très belle année 2014 !!



J'ai choisi cette image si elle n'est plus symbolique elle reste un souvenir d'un bon moment et d'un beau shooting , merci à Levi Brok et Winnie .




Un Conte de Noël; l'assiette du pauvre .

Je ne crois plus trop aux contes de Noël en ce moment, et cependant je ne sais pas pourquoi je continu d’espérer, j'ai toujours en moi cette totale et folle aspiration à quelque-chose de meilleur, même lorsque tout semble filer entre mes doigts comme du sable.

Peut être parce que; malgré tout j'ai fait des choses pas trop mal et vécu une partie de mes rêves et sûrement aussi parce-que je rencontre beaucoup de belles personnes.

Peut être aussi parce-que je m'efforce de ne garder que  ce qui est beau sans oublier tout le reste. Il y maintenant "belle lurette" que je ne pense pas que le mal que l'on fait trouve son dû, mais au moins il y aurait une chance qu'il en aille différemment du bien, s'il reste un peu de magie pour Noël que ce soit au moins cela.

Comme cette assiette que l'on réservait à la table des familles pour le pauvre, l'inconnu, le voyageur perdu dans la tempête ou l'ami non attendu qui frappe à l'improviste à la porte. Cette tradition existe toujours, je l'ai vécu ce Noël par la générosité d'amis qui se reconnaîtront;  invité comme un roi à une table de famille de gens simples authentiques comme l'un d'entre eux .

Moi le passager du vent, le chevalier des chimères, le loup des steppes, le mendiant d'amour, le pèlerin d'espoir ...

Cette photo de Karl Doyle est un peu décalée mais ce n'est pas le premier de mes paradoxes...


Une fin d'année en Zig-zag .

Photo de Julien Reynaud
Tantôt au plus bas tantôt meilleur mon moral se laisse aller dans un sorte de chaos dont peu de chose ne semblait le sortir et pourtant ...
Je redécouvre par petites touches le goût de ce qui avait animé une partie de ma vie et ce blog et qui semblait fuir comme du sable entre mes doigts.
J'ai encore du mal à m'amuser en soirée mais il y a des moments de grâce comme le week-end passé avec Amaury et les délicieuses Stella et Juliette, des moments de vrai plaisir ce dernier week-end à Londres et puis des images dans le prochain Marquis Magazine !!
J'en aurait presque la tête qui tourne tant cela parait incroyable et je dois tout cela à Marilyne Zanetti et Julien Reynaud les infatigables et passionnées organisateurs du Bal des Supplices à Lyon et les créateurs de l'édition française de Marquis .*
Des photos et une interview dans le plus prestigieux magazine fétichiste c'est quand même pas mal, ça ne soigne pas de tout mais c'est pas mal ...
Mais je ne change pas, je reste les pieds sur terre avec un peu de ma tête dans les nuages ...

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