Une fois n'est pas coutume, j'ai longtemps hésité pour le titre de ce billet.
Je lui avais préféré celui d'"Annus Horribilis" peut être trop dramatique finalement et qui me ressemble assez peu.
Et pourtant qu'elle année que celle-ci, si riche en promesses en serments qui s'écroulent si vite, comme passe la brume d'un matin d'été.
Parfois on se voit sombrer comme au plus profond de la douleur dans des abysses dont on ignorait la profondeur et le froid, on coule comme du plomb sans toucher le fond , on se demande quand cela finira, si cela doit finir . L'on se dit que l'on ne s'en relèvera pas avec pour seule consolation que seuls les plus sincères sentiments ne peuvent que justifier les plus profondes blessures, avec pour seul souci, le mien , rester digne, rester soit, ne jamais renier sa parole...
Se remet on jamais d'un chagrin d'amour ? Je ne pense pas, c'est au moins que l'on sait aimer.
Vous savez; aimer, ce mot qui rime avez âme, ce mot tout simple et si compliqué en fait, ce mot qui ne se contente pas d’être prononcé mais vécu, acté ...
Il me reste tant de choses, des pages noircies de mon écriture intime et thérapeutique depuis des mois, des regards qui ne mentent pas, des paroles parfois dans les méandres complexes de nos contradictions et de nos faiblesses. J'en ressors, oui, finalement, enrichi et instruit sur moi, sur la vie sans illusion sans amertume. Je n'en veux qu'à moi même finalement de n'avoir pas tout compris ou d'avoir compris trop tard .
2013 est aussi l'année de la perte d'une amie intime et chère, une liseuse d'étoiles, une conteuse de rêves, fauchée si jeune et si heureuse dans une carcasse de métal sur une route de Normandie. Je pense à elle , son mari , ses enfants ses amis qui l'aiment tous.
Je n'oublie rien.
L'amour est ce qui mérite le plus d’être vécu quel-qu’en soit la forme quel-qu’en soit la morsure.
Et puis c'est aussi une année d'incertitudes, de troubles, d'amitiés autour de moi qui se disloquent et se déchirent ce qui me navre plus que tout.
Que l'on me garde ce crédit, quelque soit les adversités je ne renonce pas à mes passions à mes engagements à mes amitiés . Je ne choisi pas . Notre monde est flottant et troublé, mais il n'est pas vain .
Je ne suis pas désespéré, je crois aussi qu’après l'incendie une simple pluie fait reverdir la plaine; 2014 ne peut qu’être porteuse de cette ondée printanière...
Je souhaite à tous ceux qui on la patience de me suivre une très belle année 2014 !!
J'ai choisi cette image si elle n'est plus symbolique elle reste un souvenir d'un bon moment et d'un beau shooting , merci à Levi Brok et Winnie .
Je lui avais préféré celui d'"Annus Horribilis" peut être trop dramatique finalement et qui me ressemble assez peu.
Et pourtant qu'elle année que celle-ci, si riche en promesses en serments qui s'écroulent si vite, comme passe la brume d'un matin d'été.
Parfois on se voit sombrer comme au plus profond de la douleur dans des abysses dont on ignorait la profondeur et le froid, on coule comme du plomb sans toucher le fond , on se demande quand cela finira, si cela doit finir . L'on se dit que l'on ne s'en relèvera pas avec pour seule consolation que seuls les plus sincères sentiments ne peuvent que justifier les plus profondes blessures, avec pour seul souci, le mien , rester digne, rester soit, ne jamais renier sa parole...
Se remet on jamais d'un chagrin d'amour ? Je ne pense pas, c'est au moins que l'on sait aimer.
Vous savez; aimer, ce mot qui rime avez âme, ce mot tout simple et si compliqué en fait, ce mot qui ne se contente pas d’être prononcé mais vécu, acté ...
Il me reste tant de choses, des pages noircies de mon écriture intime et thérapeutique depuis des mois, des regards qui ne mentent pas, des paroles parfois dans les méandres complexes de nos contradictions et de nos faiblesses. J'en ressors, oui, finalement, enrichi et instruit sur moi, sur la vie sans illusion sans amertume. Je n'en veux qu'à moi même finalement de n'avoir pas tout compris ou d'avoir compris trop tard .
2013 est aussi l'année de la perte d'une amie intime et chère, une liseuse d'étoiles, une conteuse de rêves, fauchée si jeune et si heureuse dans une carcasse de métal sur une route de Normandie. Je pense à elle , son mari , ses enfants ses amis qui l'aiment tous.
Je n'oublie rien.
L'amour est ce qui mérite le plus d’être vécu quel-qu’en soit la forme quel-qu’en soit la morsure.
Et puis c'est aussi une année d'incertitudes, de troubles, d'amitiés autour de moi qui se disloquent et se déchirent ce qui me navre plus que tout.
Que l'on me garde ce crédit, quelque soit les adversités je ne renonce pas à mes passions à mes engagements à mes amitiés . Je ne choisi pas . Notre monde est flottant et troublé, mais il n'est pas vain .
Je ne suis pas désespéré, je crois aussi qu’après l'incendie une simple pluie fait reverdir la plaine; 2014 ne peut qu’être porteuse de cette ondée printanière...
Je souhaite à tous ceux qui on la patience de me suivre une très belle année 2014 !!
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