Cette fois l'exposition Murakami à elle seule décidât de ma motivation , il y a quelque impertinence et provocation à exposer de telles oeuvres en en tel lieu et , décidément cela me plaît !
Les ors d'une royauté si sensuelle se mêlent avec une incroyable modernité joyeuse qui n'aurait pas déplu au Grand Louis .
La Salle des Gardes se trouve hantée d'une sorte d'immense Bouddha jovial et multicolore au pied duquel j'aurai aimé me livrer à je ne sais quelle cérémonie dans le plus excentrique de mes zentai de la veille . Murakami est certainement l'artiste le plus "fétichiste" que je connaisse , ce fétichisme dont je me plaît à le voir , comme la fantaisie , l'hédonisme, l'insouciance et la frivolité; instant de véritable jubilation à faire se craqueler les stucs et les marbres de la vielle Demeure pour en réveiller tous les fantasmes seulement engourdis par le temps et le fracas des touristes aveugles .
Un contraste magnifique ! ça vaut le coups de c'être pris la tête pour monter l'immense sculpture noire multicolore (le treuil est tombé en panne)... ça change même si beaucoup ne sont pas du même avis....
RépondreSupprimergum'