Ô latex je t'aime autant que je peux te haïr.

 Ô latex, je t'aime autant que je peux te haïr.


Qu'as-tu fait de moi ? Un esclave ? 


Moi qui m'en défends souvent, il y a pourtant une part de vrai. Puis-je concevoir la sexualité sans le latex ? Tout en aimant autant les deux ; j'avoue que la question me tracasse entre l'essentiel et le véhicule de ce qui reste toujours au cœur de moi. Le sujet sans l'objet et l'objet qui sublime le sujet. Il y a longtemps que je n'ai pas écrit et il y a longtemps que je rumine la question. Freud a défini le fétichisme par l'objet ; le truchement par lequel seulement le plaisir se réalise. Il avait peut-être raison, ce vieux pervers.

J'aime sans l'objet et je me libère encore plus par l'objet, il abolit mes frontières intimes. Seul celui qui vit cela peut le comprendre. J'ai tellement cherché et douté. Je crois atteindre mon but, il m'échappe, et j'ai pourtant atteint bien des fantasmes qui me paraissaient impossibles.

Une seule mérite ma gratitude.

J'ai fait de belles choses ont je me souviens chaque fois et chaque fois je rêve les revivre.








Rien que des images.



Cela fait longtemps que j'imagine créer une saga dessinée totalement fétichiste, totalement latex et sexuellement suggestive. J'aime le verbe lorsqu'il accompagne l'image ou la précède, mais les photos elles-mêmes surpassent souvent le discours.

Et voilà, dans ce monde visuel du latex, qu'est venue l'IA. Beaucoup d'images sont encore maladroites, mais les progrès vont vite et je m'interroge sur l'avenir de la photographie de style face à ce déferlement technologique.

Pour l'instant j'y vois une opportunité, mes idées fusent, il faut bien que l'imaginaire du fétichiste que je suis, au moins, subsiste.


J'ai trouvé ces images sur Insta, un site dédié au nylon "Spandexheaven"; pas mal pour un début malgré de grossières erreurs, mais il y a de l'idée en particulier dans les détails.