Pour se lubrifier l'esprit et l'imaginaire.

 Ce sera un petit partage court ce soir, d'abord parce que mon ordinateur me fait des misères et ensuite en raison d'une grosse fatigue que mon hypocondrie me fait immédiatement passer pour le Covid. J'essaye de provoquer une libido en berne et je lis ce petit fascicule acheté hier en librairie pour un prix à peine plus élevé qu'un paquet de cigarettes ...



Il y a beaucoup de pépites à commencer par l'introduction:

LUBRIFIER vient du latin lubricus qui signifie " glissant" et a donné le mot lubrique, auquel est adjoint le suffixe-fier, parce que pourquoi en avoir honte?

LUBRI(QUE) FIER; fière d'être lubrique." ( oui l'auteur est une femme).

Je crois d'ailleurs qu'il n'y a que les femmes pour parler aussi directement de leur intimité.

" je veux pouvoir être une femme raffolant de sexe, mais pas constamment sexualisée. Être abstinente sans être une male baisée.

Je revendique le droit d'être parfois mal baisée, de le faire par habitude, pour l'entretien, et que ce soit tout juste bien. sans révélation tantrique.

Je veux pouvoir baiser souvent sans être une salope, être une salope sans être une soumise, être soumise les mains attachées les yeux bandés les mains multiples sans me sentir en danger. Je veux pouvoir me donner, coucher par intérêt ou par ennui, me faire payer.

Je veux le sexe en entier, je veux tester mes limites, je ne veux pas tout faire, je ne veux pas me forcer et qu'on me force, je veux dire " oh oui" et " certainement pas", je veux dire "non" et ne pas avoir à le répéter …"

Faut-il être femme pour dire cela ? Je pense que mon amie pourrait faire sienne, bien de ces phrases je pense que j'en fais mienne un certain nombre.

Mon seul regret pour cet ouvrage, rien sur le latex ! Surprenant non ? J'écrirais bien une suite mais l'autrice n'apprécierait pas je lui suggèrerais alors. En tout cas vous pouvez lire sans modération pour lubrifier les prochaines soirées de confinement.

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