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Photo de Hugo ave Anthrazit et Hana Dyomene |
parce que mon gout du fétichisme me donne constamment une envie d’écriture et de partage , j'ai voulu ouvrir ce blog
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Photo de Hugo ave Anthrazit et Hana Dyomene |
Cela fait un moment que je songe sérieusement à arrêter ce blog ou le laisser mourir le temps que blogger décide un jour de tout supprimer comme cela a déjà été envisagé.
Mais avant cela je laisserais au moins un petit témoignage de ce qui reste, même parfois enfouit; une passion véritable toujours vivante.
Alors je vais publier quelques anciennes galeries d'images. Et en regardant celles-ci il y a un petit scintillement qui brule en moi.
J'ai bien envie d'y retourner devant ou derrière l'objectif cette dernière place étant celle que j'aime tout autant.
J'ai encore pas mal de chose à exprimer et si cela est bien compris je cherche des modèles. Des couples mixtes ou des couples de femmes ou d'hommes, je trouve que l'on ne voit pas assez d'hommes.
Ces images et celles qui suivront je les dois à Levi Brok un artiste sensible et talentueux qui s'est retiré d'un certain monde. Je lui dois beaucoup et il a été une rencontre déterminante sur mon chemin qui a révélé bien des choses. Il est toujours un ami et malgré le temps et la distance nous sommes toujours en contact. Loki était le nom de l'un des Co modèle, il a changé de pseudo depuis et peut-être m'autorisera-t-il à le dévoiler; quant au troisième je l'ai oublié.
J'ai décidé de partager toutes les images de cette série bien que j'ai une préférence marquée pour certaines d'entre elles.
Toi qui pensais avoir atteint les limites du masochisme tu ne
t’attendais pas à cela.
Oublie la fessée, la claque, le crachat, le cinglant de la
cravache, le feu du fouet. Tu t’es pourtant essayé aussi aux marques des
cordes, aux lacérations de la peau sous les coups de lame. Tu as vu plus fou
encore ; les crochets qui rentrent sous la peau et soulèvent du sol, les
fils barbelés le marquage au fer, les scarifications amputations, dévorations…
Finalement tu es plutôt douillet, tu préfères la souffrance
cérébrale, l’humiliation l’insulte. Tu acceptes d’être toujours le dernier et d’ouvrir
ton portefeuille à défaut de lui ouvrir les cuisses ; alors tu
pourrais aimer cela.
Va en Australie, il y a là-bas un restaurant ou le must est
de se faire insulter par le personnel. Le rêve non ? Toi qui aimes faire
des selfies de tous tes plats, toi qui te délectes à te transformer en critique
culinaire, toi qui jubiles à dézinguer ce petit con qui a tardé à te donner ta
troisième corbeille de pain ou a servi tes frites tièdes ; tu vas pouvoir juste
pour un repas inverser les rôles.
Car si le personnel a le droit d’être odieux toi tu dois te
soumettre, fini les « le client est roi » ; « ici qui
paye ? » et autres postures de petit chef outragé. Et le succès
est fulgurant, on s’arrache le concept et il faut réserver longtemps à l’avance
pour avoir une table. Bon on dit que la nourriture est excellente ;
dommage. Le must aurait été de servir aussi des plats abjects, les balancer sur
la table, de renverser des sauces sur des convives hilares en les traitant de
gros porcs engraissés et libidineux et pour un prix prohibitif, mais l’idée est
déjà plaisante.
cela se veut humoristique, un peu choquant aussi, il faut bien attirer l'œil du chaland, par des images que l'on ne voit que rarement sur la place publique. Certains s'en réjouissent, louant les vertus de la "démocratisation" du fétichisme et du BDSM.
Personnellement je n'y vois rien de bon si ce n'est de véhiculer encore et encore ces bons vieux clichés des fétichistes. Et oui ces tordus sont tous des masochistes qui aiment qu'on leur fassent mal et qui sont suffisamment bêtes pour ne pas s'en rendre compte. Le fétichiste du latex est donc un soumis malgré lui, il prête à rire , il est même ridicule avec ici des tenues mal coupées et des chaussettes ou ses charentaises tuent-l'amour. Le cliché est bien connu, il n'y a pas grand risque à stigmatiser cette pratique, il n'y aura pas de mouvement de masse pour protester contre cette publicité.
J'ai toujours redouté cette idée de banaliser le fétichisme du latex j'ai encore cette image d'une pseudo domina et de son soumis en latex sur le plateau d'Hanouna, regardé comme des animaux de cirque sans aucune bienveillance ni intérêt. le ridicule ne tue pas, il simplifie. Pour vivre heureux, vivons cachés !
Je ne sais pas si vous avez essayé l'exercice il n'est pas si simple, quelque soit la torsion du cou on ne voit pas aussi clairement que cela. Il s'agit juste d'un regard en arrière non pas que le passé soit meilleur que le présent; c'est simplement qu'il est riche d'enseignements pour ne pas faire pire, si possible.
Et puis je ne suis pas fâché de laisser cette année derrière moi, elle si prometteuse et si décevante, je me sens parfois un peu comme le dernier des Mohicans, pardon des fétichistes dans ce monde de "maitres" et " Maitresses" "Soumis" et "Soumises" qui rythme mes jours depuis des mois. Je le connais un peu ce monde, ses codes, ses protocoles, ses faux-semblants et ses réalités cachés ou révélées; il n'y a pas trop de mystères; tout est question de conventions et de violations des conventions selon l'intérêt de chacun. Il suffit de le savoir.
Alors par hasard je suis tombé sur cette vidéo d'un ami que je n'ai pas revu depuis trop longtemps et j'ai eu plaisir à la revoir. j'aime la musique et surtout ce qu'elle me rappellent, non que je regrette ce temps là qui avait sa dose d'amertume et de venin mais il y avait aussi la quintessence de ce que j'aime toujours et de ce qui me fait vibrer.
Je me suis dit qu'il fallait que je partage plus de ces images et de mes images, celles de mon imaginaire sans omettre ce que je vois autour de moi. E quand je pense images il ne s'agit pas seulement d'illustrations mais de tout ce qui favorise la rêverie.
Je suis entre Lawrence Passmore ce sublime et pathétique personnage de David Lodge et l'"Eloge de la fuite". Autant qu'une souffrance je réalise que l'écriture est une thérapie j'en ai déjà fait l'expérience dans le passé lors d'une douloureuse séparation, c'est aussi un remède l'instrument pour se retrouver j'ai plusieurs idées.
J'ai ouvert une nouvelle fenêtre, pour des écrits encore intimes par bribes, mot que j'ai trouvé simple et parfaitement adapté, des mots pour soigner les maux, car exposer c'est voir et comprendre. Mais je continue aussi dans ce blog et bien sûr il y aura des images. Certaines des miennes mais aussi celles de ceux avec lesquels j'ai eu souvent la chance et toujours le plaisir de rencontrer; dans mon cheminement de fétichiste acharné et invétéré du latex.
https://www.facebook.com/ateliersylphe.corsets/videos/10200143778386825